Los Fondements De La Monarchie Hereditaire Dans L’œuvre Politique De Christine De Pizan

  • Juliana Eva RODRIGUEZ Instituto Multidisciplinario de Historia y Ciencias Humanas (IMHICIHU) - Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas (CONICET)
Mots-clés: Moyen Àge tardif, monarchie, sang, héritage, Valois

Résumé

Au début du XVe siècle les idées sur le sang royal, le mythe des origines troyennes, l’onction et le pouvoir soignant des rois français s’étaient tellement développées qu’elles sont devenues le socle de la « foi monarchique » des siècles ultérieurs. Pourtant, les arguments qui ont soutenu cette tradition monarchique n’a pas été un processus fortuit ; tout au contraire, celui-ci s’est forgé au cours des luttes que la monarchie a dû engager contre les forces internes et externes du royaume : seigneurs, princes, rois, empereurs et papes. De nos jours, il est accepté que le roi Charles V (1364-1380) ait largement contribué au développement des arguments qui ont appuyé le cycle monarchique de la royauté française s’étendant au-delà des temps de la Révolution. Or, s’il était admissible que, au sein de la propagande politique de la monarchie, les critères héréditaires côtoient les idées qui prônaient la sagesse, le culte des sciences et le mérite personnel en tant que vertus royales, est-il recevable de penser que Christine de Pizan tenait à cette formule ? Quel est l’emploi que fait des fondements de la monarchie héréditaire un auteur qui considère que la sagesse du roi est la structure de son modèle politique ? À partir de ces constatations, le but de cet article est d’analyser la façon dont l’auteur justifie les arguments qui défendent la monarchie héréditaire afin de mieux les adapter à sa réflexion politique.

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Publiée
2019-12-23